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vendredi 16 janvier 2009

lire en fête sur le thème de " les histoires de jeunesse " octobre 2008

Lors des animations lecture organisées par le CCAS à la bibliothèque municipale de Doullens, les ainés ont de nouveau pu faire travailler les mémoires en relatant leurs histoires à Dorothée.

La reformulation des textes a été réalisée par l'équipe de la bibliothèque municipale de Doullens.

voici leurs textes :

Liliane

Je suis allée quelques jours chez mes grands-parents à Lille.

Des anglais devaient arriver chez eux pour quelques jours.

Alors mon grand-père décida de repeindre les toilettes, ils étaient à l’extérieur de la maison avec une tablette

en bois.

Mon grand-père a prévenu toute la famille que les WC étaient peints.

Personne ne devait y aller.

Bien sûr, tout ce qu’on m’interdisait, je le faisais. Je suis donc allée aux waters … Je pensais que la peinture était

sèche.

Mon grand-père s’est alors aperçu que quelqu’un s’y était rendu ; la peinture était abimée.


Eh bien oui ! La peinture marron n’était pas sèche ! Vous devinez la

suite !

Ma grand-mère m’a déculotté pour voir si j’avais de la peinture : j’avais le rond des waters sur les fesses !

Elle a dû me nettoyer avec de l’essence de térébenthine. Je peux vous dire que cela piquait !




Christiane

Je jouais avec un gros morceau de bois : c’était ma poupée. Je jouais très bien quand maman me dit « Endors ton frère ».

Je n’avais pas envie de l’endormir dans son landau …

Mais j’ai dû le faire. Mon frère était presque endormi, mais quand j’arrêtais de le bercer, il se remettait à pleurer.

Alors, je suis allée me balader dans la rue. Il m’énervait.

En haut de la rue en pente, j’ai laissé le landau descendre…

Je pensais pouvoir le rattraper, mais non, il dévalait la pente à toute vitesse.

Et oups ! Le landau s’est retourné en bas de la rue, car il ne pouvait pas tourner tout seul !

Il est alors arrivé dans le bas côté où les orties ont servi à amortir sa chute. Ma mère, en entendant mon frère pleurer, est sortie en courant.

Il avait eu peur mais il était également piqué par quelques orties. Elle redressa le landau.

Je me suis alors sauvée. Mais ma mère m’a poursuivie à travers le village pour me donner une belle correction !





Claude

Nous étions un groupe d’au moins une vingtaine, tous âgés de 18 ans.


Et si nous allions faire un tour à Terramesnil ?!


Nous arrivâmes dans la salle des fêtes, nous nous mîmes tous autour du feu car nous avions bien froid.

L’orchestre s’arrêta pour l’entracte.

Certains du groupe étaient avec leurs fiancés et d’autres comme moi, célibataires.

Je cherchais donc une cavalière.

Je dansais toute la nuit avec la même jeune fille.

Nous nous sommes amourachés.




Muguette

C’était pendant la guerre.

Je partis à travers champs avec ma belle sœur par peur de rencontrer des soldats sur la route.

Nous devions aller chercher du beurre chez une tante dans un village à 12 kilomètres. Nous partîmes à vélo avec nos paniers.

A cette époque, nous n’avions pas grand-chose pour nous nourrir, si nous avions croisé des soldats, ils auraient pu prendre notre ravitaillement.

Nous arrivâmes à la ferme de ma tante.

C’était la fête dans le village. Tout le monde avait contribué à la fête avec de bons plats.

Ma tante faisait cuire du pain dans le four, peu de personnes avaient un four à pain ! A côté du pain, il y avait une énorme dinde en train de cuire avec du beurre, beaucoup de beurre ! Il y en avait au moins une demi -livre. Ma belle sœur était étonnée de cette quantité de beurre utilisée pour la cuisson de la dinde. Alors que nous, nous devions faire très attention à la nourriture.

Notre tante nous a préparé une omelette et la dame de la ferme d’à côté, nous a donné un morceau de tarte avant de repartir.


Quelques fois je mettais un pantalon quand l’hiver était très froid. Le port du pantalon chez les filles était rare à cette époque, les vieilles dames du village étaient scandalisées !

C’était le pantalon de mon frère, parfois je gardais même mon pyjama en dessus.




Dorothée

C’était à l’école Catherine Garcin, j’étais en classe de CP avec mon institutrice.

Pendant que celle-ci faisait sa leçon, je vis passer Florimond Long Minton à travers les fenêtres très hautes de la classe. Tout le monde monta sur les chaises pour le regarder ; même la maîtresse !


Malheureusement, la maîtresse portait une robe et celle-ci était collée aux fesses ! Alors toute la classe a vu les fesses de la maîtresse, personne n’a rien dit, mais chacun rigolait bien !



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